Depuis 2014, l’OBV de la Capitale est mandaté par la Ville de Québec pour réaliser le suivi de l’état trophique du lac Laberge situé à la Base plein air Sainte-Foy. Pour ce faire, l’évolution des paramètres physico-chimiques, biologiques et des herbiers aquatiques est suivie.
L’état trophique du lac se situerait au stade oligotrophe, au début du stade oligo-mésotrophe. Cette tendance s’observe tant au niveau du suivi des trois paramètres classiques de l’état trophique (phosphore, chlorophylle α et transparence) qu’au niveau du suivi des herbiers aquatiques. Les plantes aquatiques occupent 27 % de la superficie totale du lac, dont 48 % de la superficie de la zone littorale et des hauts fonds.
À noter que cette superficie est restée assez stable dans le temps, sans changement significatif depuis les derniers suivis. Chose certaine, l’état trophique du lac Laberge est relativement stable depuis 2014 et ne s’est pas dégradé dans les dernières années de suivi.
Le myriophylle à épis (Myriophyllum spicatum) et le roseau commun (Phragmites australis) sont deux espèces exotiques envahissantes présentes au lac Laberge. Ces espèces compétitionnent avec les plantes aquatiques indigènes et ont un impact au niveau visuel. Un suivi attentif est ainsi réalisé chaque année afin de surveiller leurs évolutions.
De plus, des pêches aux filets maillants ont été réalisées au lac Laberge en 2016, puis en 2021, afin de déterminer les espèces présentes aux différentes profondeurs du lac, d’évaluer l’état des populations et de comparer les données avec les inventaires précédents de 2007. Ce sont 7 espèces de poissons qui ont été recensées lors des pêches de 2021, soit le crapet-soleil, la perchaude, le meunier noir, la barbotte brune, le fondule barré, l’omble de fontaine et l’achigan à petite bouche.
En 2023, l’échantillonnage de 4 puits sur le site de la base de plein air de Sainte-Foy a été ajouté au projet.
Le lac Laberge est situé à la Base plein air Sainte-Foy, accessible via les rues Laberge et Einstein.