Suivi de la qualité de l’eau de la rivière du Berger

De 2015 à 2018, l’OBV de la Capitale a été mandaté par la Ville de Québec pour réaliser une campagne d’échantillonnage de la rivière du Berger et ses tributaires afin de détecter différentes problématiques en lien avec les perturbations dans le bassin versant. Les paramètres analysés étaient les coliformes fécaux, les matières en suspension, le pH, la conductivité, les chlorures, la température, le pH et la conductivité terrain. La dernière campagne d’échantillonnage liée à ce projet a été réalisée entre avril et octobre 2018, où 13 stations ont été échantillonnées à 6 reprises (5 en temps de pluie).

Suite à l’analyse des échantillons, il est possible de dire qu’aucune anomalie préoccupante n’a été observée au niveau de la température et du pH, à l’exception de l’acidification des eaux lors des pluies. À cet effet, il est à noter que les stations en aval ont présenté, lors de la fonte des neiges, des valeurs de concentration en sels minéraux supérieures au seuil suggéré pour la protection de la vie aquatique (effet chronique) en eau douce et des valeurs de conductivité supérieures aux valeurs normales pour les petits cours d’eau douce durant toute la durée de l’échantillonnage (95e percentile).

Lors des étés 2016 et 2017, des dépassements similaires aux mêmes moments ont été notés; le bassin versant de la rivière du Berger semble donc sensible et soumis régulièrement à des concentrations en sels minéraux pouvant nuire à la santé des organismes aquatiques. Les concentrations en coliformes fécaux et en matières en suspension n’ont pas présenté de valeurs pouvant nuire à la qualité de l’eau, cependant la présence de travaux routiers hors normes ainsi que d’une coloration grise et opaque de l’eau à proximité ont été observées le 11 octobre 2018.

De plus, la présence d’infrastructures désuètes et de plantes exotiques envahissantes ont été notées.