En 2003, des inventaires sur la faune benthique, l’herpétofaune, les micromammifères et l’avifaune ont été réalisés dans la basse rivière Saint-Charles par le groupe-conseil Génivar afin de comparer la diversité et l’abondance de la faune fréquentant les berges restaurées avec celle des berges encore bétonnées. Le suivi de ces groupes avait permis de constater que la berge ayant subi une restauration écologique avait une biodiversité plus élevée que la berge bétonnée.
Ainsi, la Ville de Québec a mandaté l’OBV de la Capitale afin de réaliser un suivi de la biodiversité faunique dans la basse rivière Saint-Charles en 2021. L’objectif de l’étude présentée dans ce rapport est de dresser à nouveau un portrait de la biodiversité faunique de ce secteur, qui est maintenant presqu’entièrement composé de berges végétalisées.
Sur l’ensemble des résultats obtenus, la biodiversité ne semble pas avoir connu une dégradation marquée depuis l’étude réalisée en 2003 sur les berges végétalisées. La biodiversité semble s’être maintenue. Les oiseaux et quelques espèces d’anoures se sont approprié ce milieu et l’utilisent comme habitat pour se nourrir ou se reproduire. Quant aux macroinvertébrés benthiques, qui sont liés directement à la santé du cours d’eau, ils révèlent que la qualité de l’eau semble encore polluée par le milieu anthropique, bien que la qualité de l’eau se soit grandement améliorée au fil des années.
Les berges de la rivière Saint-Charles et de la rivière Lairet, délimitée à l’est par le pont Dorchester et à l’ouest par le pont Lavigueur.