Une vaste étude, incluant plusieurs campagnes de collectes de données sur le terrain, appelée diagnose, a été réalisée au lac Saint-Augustin en 2015. De plus, une bathymétrie du lac Saint-Augustin a été effectuée par l’équipe de l’OBV de la Capitale en 2016 et cette information a été intégrée au rapport final.
Cette diagnose montre que le lac Saint-Augustin est probablement au stade eutrophe avancé et s’approche du niveau hyper-eutrophe. L’analyse des données de qualité de l’eau des tributaires montre que le lac continue de recevoir des contaminants en provenance de son bassin versant.
Certains de ces contaminants, détectés en concentrations importantes, sont responsables du processus d’eutrophisation: le phosphore, les matières en suspension et l’azote. Des coliformes fécaux et des chlorures ont également été détectés en concentrations importantes.
Le phosphore est le principal contaminant à éliminer pour limiter l’eutrophisation du lac. Ce nutriment provient de nombreuses sources diffuses difficiles à identifier provenant du milieu urbain et agricole.
Les marais épurateurs sont des sources ponctuelles importantes identifiées comme prioritaires. Il n’en demeure pas moins que le phosphore accumulé au fond du lac constitue une source endogène de phosphore qui contribue de façon importante au processus d’eutrophisation.
Le lac Saint-Augustin
Pour consulter le rapport de projet : Diagnose du lac Saint-Augustin (2014-2015)