Les coliformes fécaux sont des bactéries utilisées comme indicateur de la pollution fécale d’une eau. Ces bactéries proviennent des matières fécales produites par les humains et les animaux à sang chaud.
La qualité bactériologique de l’eau peut être déterminée en fonction des teneurs en coliformes fécaux, afin d’évaluer si celle-ci est suffisamment sécuritaire pour des fins récréatives (MDDELCC, 2015). Les classes de l’IQBP sont également fréquemment utilisées pour qualifier la qualité bactériologique générale en rivière. Il existe en outre un système de classification d’Environnement Plage pour évaluer la qualité de l’eau à des fins récréatives.
Qualité de l’eau | Coliformes fécaux/100 ml | Explications |
---|---|---|
Excellente | 0-20 | Tous les usages récréatifs permis |
Bonne | 21-100 | Tous les usages récréatifs permis |
Passable | 101-200 | Tous les usages récréatifs permis |
Mauvaise | Plus de 200 | Baignade et autres contacts directs avec l’eau compromisActivités de contact secondaire comme la pêche et le canotage permis |
Très mauvaise | Plus de 1000 | Tous les usages récréatifs compromis |
Bassin versant | Localisation spécifique | Description du problème | Statut |
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Saint-Charles | Rivière Saint-Charles | Plus de 75% des échantillons dépassent le seuil de 200 UFC/100 ml pour les deux stations en aval et quelques dépassements du seuil de 1000 UFC/100 ml ont été observés. | Existant |
Rivière du Berger | Plus de 50% des échantillons dépassent le seuil de 200 UFC/100 ml pour la majorité des stations et des dépassements du seuil de 1000 UFC/100 ml ont été observés. | Existant | |
Ruisseau des Commissaires | Plus de 75% des échantillons dépassent le seuil de 200 UFC/100 ml avec des dépassements du seuil de 1000 UFC/100 ml. | Existant | |
Rivière Lorette | Plus de 75% des échantillons dépassent le seuil de 200 UFC/100 ml avec des dépassements du seuil de 1000 UFC/100 ml. | Existant | |
Rivière Nelson | Quelques dépassements du seuil de 1000 UFC/100 ml ont été observés à toutes les stations d’échantillonnage. | Existant | |
Ruisseau Savard | Plus de 50% des résultats dépassent le seuil de 200 UFC/100 ml et des concentrations de plus de 5000 UFC/100 ml ont été observées. | Existant | |
Rivière Jaune | Plus de 50% des résultats dépassent le seuil de 200 UFC/100 ml pour deux stations et quelques dépassements du seuil de 1000 UFC/100 ml ont été observés. | Existant | |
Rivière des Hurons | Quelques dépassements des seuils de 200 et 1000 UFC/100 ml ont été observés. | Existant | |
Lac Durand | Des concentrations maximales de 440 UFC/100 ml ont été observées au mois de juin 2001. | Existant / À documenter | |
Rivière Hibou | Quelques dépassements du seuil de 200 UFC/100 ml ont été observés. | Existant / À documenter | |
Rivière Noire | Quelques dépassements des seuils de 200 et 1000 UFC/100 ml ont été observés. | Existant | |
Cap Rouge | Rivière du Cap Rouge | Plus de 50% des résultats dépassent le seuil de 200 UFC/100 ml pour 6/7 stations et quelques dépassement du seuil de 1000 UFC/100 ml ont également été observés. | Existant / À documenter |
Beauport | Rivière Beauport | Toutes les mesures de coliformes fécaux sont supérieures à 200 UFC/100 ml et quelques dépassement du seuil de 1000 UFC/100 ml ont également été observés. | Existant / À documenter |
Saint-Augustin | Tributaires du lac Saint-Augustin | Presque tous les tributaires présentaient des dépassements du critère de 200 UFC/100 ml et certains dépassaient les 1000 UFC/100 ml. | Existant / À documenter |
Du Moulin | Ruisseau du Moulin |
Des concentrations en coliformes fécaux supérieures à 200 UFC/100 ml ont été détectées et 3 échantillons présentaient des concentrations supérieures à 2424 UFC/100ml. |
Existant |
Bordure du fleuve | Prise d’eau de Sainte-Foy | Des dépassements du seuil de 1000 UFC/100 ml ont été mesurés. | Existant / À documenter |
Endroits potentiels de création de plages | Les 40 échantillons collectés au cours de l’été à ces sites se situaient entre 101 et 200 UFC/100 ml et ce seuil était dépassé dans moins de 30 % des cas. | Existant | |
Ensemble du territoire | Plusieurs lacs et cours d’eau | Il y a de nombreux lacs et cours d’eau sur le territoire pour lesquels il n’y a pas d’information disponible, ou pour lesquels l’information est désuète ou incomplète. | À documenter |
La très grande majorité des données de concentrations en coliformes fécaux utilisées dans cette section provient des résultats obtenus par des analyses en laboratoire. Les échantillons sont prélevés et conservés à une température de 4 °C avant d’être acheminés au Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec (CEAEQ) ou au laboratoire de la Ville de Québec. Les analyses en coliformes fécaux sont effectuées suivant le protocole de recherche et dénombrement des coliformes (CEAEQ, 2014). La seule exception est pour le ruisseau du Moulin, où les échantillons n’ont pas été acheminés dans un laboratoire, et où une technique de fermentation multitube a été utilisée pour dénombrer les coliformes fécaux.
Lors de la campagne d’échantillonnage de 2011, des concentrations élevées de coliformes fécaux ont été observées à plusieurs stations d’échantillonnage sur la rivière Saint-Charles. La dégradation s’accentue de l’amont vers l’aval, plus particulièrement en aval de la confluence avec les rivières du Berger et Lorette. La fréquence de dépassement du critère de 200 UFC/100 ml est de 89 % à la station au pont Scott (BQ02) et de 100 % à la station du pont Dorchester (BQ17). Des dépassements du seuil de 1000 UFC/100 ml pour les coliformes fécaux sont également survenus. Le maximum observé est de 6000 UFC/100 ml à la station BQ02.
La Banque de données sur la qualité du milieu aquatique (BQMA) fournit un historique des données sur les concentrations en coliformes fécaux à différentes stations sur la rivière Saint-Charles. Depuis 1994, la médiane des données à la station du pont Dorchester ( 5090017*) se situe toujours au delà du critère de 200 UFC/100 ml. Toutefois, une tendance à la baisse semble se dessiner au fil des ans et depuis 2008, la médiane des données respecte le critère de 1000 UFC/100 ml pour la protection des activités de contact secondaire. En 2011, les coliformes fécaux font diminuer la valeur de l’IQBP aux deux dernières stations pour une qualité de l’eau douteuse à la station du pont Dorchester et de mauvaise qualité à la station du pont Scott. Il s’agit également du paramètre déclassant l’IQBP en 2010 pour la station au pont Scott (MDDEFP, 2012).
À la station du boulevard Bastien (5090003*), en amont des rivières Lorette et du Berger et en aval de la rivière Nelson et de Château-d’Eau, la médiane des données demeure en deçà des 200 UFC/ml pour les coliformes fécaux à l’exception de 2005 (MDDEFP, 2012).
* La station BQ03 et la station BQ17 correspondent respectivement aux stations 5090003 et 5090017.
À la station E29, un seul dépassement du critère de 200 UFC/100 ml s’est produit, et ce, lors d’une très forte pluie. Les coliformes fécaux à la station E05 seraient dus à un bris d’une conduite d’égout de l’avenue Lapierre (Comm. J. Deschênes 2012. In APEL, 2012). Les dépassements à BQ20 sont généralement associés à des événements de pluie. Les apports des rivières du Berger et Lorette y contribuent probablement, mais il semble qu’ils sont dilués dans la rivière Saint-Charles. La qualité bactériologique s’est améliorée dans le ruisseau des Eaux Fraîches depuis 2010.
En 2002, la Ville de Québec a entrepris la construction de 12 réservoirs de rétention. Ces réservoirs permettent de retenir les eaux usées et les eaux pluviales lors des épisodes de pluie. Auparavant, le réseau unitaire et la station d’épuration ne pouvaient accueillir les précipitations et lors des épisodes de pluie, les eaux usées étaient partiellement rejetées directement dans la rivière Saint-Charles pour un total de 6 milliard de litres d’eaux usées par saison. Aujourd’hui, 95% des débordements sont captés par les 12 réservoirs de rétentions construit jusqu’à maintenant (Ville de Québec, 2012a). Toutefois, 4 débordements surviennent encore chaque saison et ces eaux usées dans la rivière Saint-Charles sont à l’origine d’une partie de la contamination fécale décrite précédemment.
Les rivières du Berger et Lorette contribuent à la contamination de la rivière Saint-Charles.
La baignade et les activités de contact primaire ne sont pas possible dans la basse Saint-Charles. Selon la Ville de Québec, «il ne saurait tarder avant que les citoyens puissent faire du canot ou de la voile sur la rivière Saint-Charles, dans sa partie urbaine» (Ville de Québec, 2012a). Les activités de contact secondaire ne sont donc toujours pas possible d’une manière entièrement sécuritaire, mais elles sont envisageables.
En amont de la prise d’eau potable de Château-d’Eau, les coliformes fécaux qui se trouvent dans l’eau brute destinée à l’approvisionnement en eau potable ont une incidence sur les coûts de traitement et les coûts d’installations à l’usine de traitement de l’eau de Québec. Depuis la construction de l’usine en 1967, les normes de conception en matière de désinfection de l’eau ont été révisées. En 2010, le règlement sur la qualité de l’eau potable a été modifié. Des objectifs de réduction des parasites Cryptosporidium et Giardia et des virus sont maintenant fixés en fonction de la concentration en coliformes fécaux dénombrés dans l’eau brute. La classification de l’eau de la rivière dont la qualité a été mesurée entre le 2 septembre 2008 et le 31 août 2009 exige un niveau accru d’enlèvement des parasites et des virus. Des investissements majeurs ont dû être réalisés pour moderniser l’usine et effectuer sa mise aux normes. Une détérioration subséquente de l’eau brute pourrait nécessiter des investissements additionnels afin de maintenir les performances de la chaîne de traitement (Roche, 2010).
Des dépassements du seuil de 200 UFC/100 mL sont survenus à toutes les stations de la rivière du Berger en 2011 avec une fréquence de plus de 50 % à toutes les stations à l’exception de la station témoin sur la rivière du Berger (P06RB). L’ensemble des échantillons dépasse ce critère aux deux stations en aval P02RB et BQ15. Il est à noter que certains de ces dépassements sont survenus en temps sec. À la station BQ15, 50 % des échantillons dépassent le seuil de 1000 UFC/100 ml.
Des campagnes d’échantillonnages ont été menées en 2000 et 2001 et la qualité bactériologique douteuse de la rivière avait alors été attribuée aux rejets des conduites pluviales. La station BQ15, localisée en milieu urbain, présente effectivement une moitié d’échantillons dont la qualité de l’eau est douteuse.
Le dépassement du critère de 200 UFC/100 mL le 7 juillet à la station P06RB est dû à un refoulement du lac Flamand, un lac artificiel d’un camping utilisé pour la baignade. Le deuxième s’est produit en temps de pluie. À partir de la station P03RB, le ruisseau des Commissaires contribue à la contamination de l’eau en coliformes fécaux (APEL, 2012).
Les dépassements du seuil de 200 UFC/100 mL compromettent les activités de contact primaire avec l’eau comme la baignade. Ceux de plus de 1000 UFC/100 mL compromettent tous les usages récréatifs dans ce cours d’eau.
À la station du ruisseau des Commissaires (P04RB), plus de 75 % des échantillons dépassaient le seuil de 200 UFC/100 ml en 2011. De plus, 31% des échantillons dépassaient le seuil de 1000 UFC/100 ml.
Ces dépassements sont associés à des temps de pluie.
Les dépassements du seuil de 200 UFC/100 mL compromettent les activités de contact primaire avec l’eau comme la baignade.
Des dépassements du seuil de 200 UFC/100 mL sont survenus aux deux stations sur la rivière Lorette en 2011 avec une fréquence de 81 % à la station P02RL. L’ensemble des échantillons dépasse ce critère à la station en aval BQ14. Des dépassements du seuil de 1000 UFC/100 mL pour les coliformes fécaux sont également survenus à ces deux stations de la rivière Lorette. Le maximum observé est de 29 000 UFC/100 mL à la station BQ14. Pour cette station, 69 % des échantillons dépassent ce critère et 56 % à la station P02RL. Il est à noter que certains des dépassements pour ce critère sont survenus en temps sec (APEL, 2012).
La contamination est généralement plus forte en temps de pluie. Le rapport Qualité de l’eau de la rivière Lorette (CBRSC, 2009) explique clairement le lien entre la présence de branchements croisés et la contamination de la rivière Lorette en coliformes fécaux par les conduites pluviales. L’activité agricole en amont du bassin versant représente également une source de contamination de la rivière (CBRSC, 2009).
Les dépassements du seuil de 200 UFC/100 mL compromettent les activités de contact primaire avec l’eau comme la baignade. Ceux de plus de 1000 UFC/100 mL compromettent tous les usages récréatifs dans ce cours d’eau.
Des dépassements du seuil de 1000 UFC/100ml ont pu être observés à toutes les stations de la rivière Nelson en 2011. Lors d’une forte pluie, toutes les stations de la rivière Nelson présentent des dépassements importants de 2000 à 5800 UFC/100 ml en CF (APEL, 2012).
Ces dépassements sont attribuables à un lessivage en temps de pluie qui affecte par ailleurs tous les paramètres de qualité de l’eau à ces stations. Néanmoins, les apports en coliformes fécaux en provenance du ruisseau Savard contribuent grandement à la dégradation de la rivière Nelson (APEL, 2012).
Ces dépassements compromettent tous les usages récréatifs dans ce cours d’eau.
Les coliformes fécaux dans la rivière Nelson et le ruisseau Savard parviennent ultimement à la rivière Saint-Charles en amont de la prise d’eau potable de l’usine de traitement de l’eau de Québec. Pour connaître les impacts de la présence de coliformes fécaux dans l’eau brute destinée à l’alimentation en eau potable, cliquez ici.
Plus de 50 % des concentrations en coliformes fécaux dépassent le seuil de 200 UFC/100 ml au ruisseau Savard en 2011, avec une donnée extrême de 11 000 UFC/100 mL par temps sec et de 5800 UFC/100 mL par temps de pluie (APEL, 2012).
Le ruisseau Savard a fait l’objet d’une enquête par l’APEL en 2011 et diverses sources ont été identifiées pour expliquer les dépassements. Les CF pourraient provenir des sources suivantes (APEL, 2012):
Ces dépassements compromettent tous les usages récréatifs dans ce cours d’eau.
Des dépassements du seuil de 200 UFC/100 mL sont survenus à toutes les stations de la rivière Jaune en 2011 avec une fréquence de plus de 50 % aux stations E03 et E28.
Des dépassements du seuil de 1000 UFC/100 mL pour les coliformes fécaux ont été observés sur la rivière Jaune à quelques reprises en temps de pluie aux stations E03 et E28. Le maximum observé est de 4000 UFC/100 mL à la station E03.
La qualité bactériologique de l’eau de la rivière Jaune se dégrade d’amont en aval, lors de son passage à travers les zones urbanisées (APEL, 2011). En 2011, les dépassements ont eu lieu suite à de fortes pluies. C’est au niveau de la municipalité de Lac-Beauport (E03) que commencent à apparaître des dépassements élevés et fréquents du critère de 200 UFC/100 ml pour les CF. Cette tendance, observée au cours des dernières années, est particulièrement marquée en période d’étiage (APEL, 2009; APEL, 2011). Le dépassement de 4000 UFC/100 ml à la station E03 semble être corrélé à de plus faibles débits, tout comme celui de la station E28.
Les dépassements du seuil de 200 UFC/100 mL compromettent les activités de contact primaire avec l’eau comme la baignade. Ceux de plus de 1000 UFC/100 mL compromettent tous les usages récréatifs dans ce cours d’eau.
Les coliformes fécaux dans la rivière Jaune parviennent ultimement à la rivière Saint-Charles en amont de la prise d’eau potable de l’usine de traitement de l’eau de Québec. Pour connaître les impacts de la présence de coliformes fécaux dans l’eau brute destinée à l’alimentation en eau potable, cliquez ici.
Des dépassements du seuil de 200 UFC/100 ml pour les coliformes fécaux ont été observés en 2011, à toutes les stations de la rivière des Hurons. Il est à noter que quelques dépassements du seuil de 1000 UFC/100 ml ont également été observés par temps de pluie (APEL, 2012).
Au début des années ’90, la qualité bactériologique de la rivière des Hurons avait été jugée comme douteuse et expliquée par la présence d’installations septiques inadaptées (Hébert, 1995). Plusieurs interventions ont été faites en ce sens et les résultats se sont améliorés.
En 2011, les résultats affichant des dépassements du seuil de 200 UFC/100 ml sont en continuité avec ceux de 2010. Quant aux dépassements du seuil de 1000 UFC/100 ml, un lessivage d’installations septiques en amont peut en être la cause. À la station E12, le lessivage des installations septiques des terrains de camping représente une hypothèse ainsi que l’apport de la rivière Noire étant donné que la station E10 sur la rivière des Hurons en amont d’E12 n’a démontré aucun problème malgré la pluie. Le camping a procédé à une réfection de son système septique à la suite du suivi de 2011, à l’automne. Il faudra attendre les résultats du suivi des rivières en 2013 afin de déterminer si une vérification des installations septiques du camping et du secteur en amont de la station E12 devrait être envisagée. À la station E07, il sera important de suivre les coliformes fécaux, car aucune contamination n’a pu être observée lors de la campagne précédente de 2010. Des orages la veille de l’échantillonnage et la queue de l’ouragan Irène avaient frappé la station localisée à l’embouchure (E01) (APEL, 2012).
Les dépassements du seuil de 200 UFC/100 mL compromettent les activités de contact primaire avec l’eau comme la baignade. Ceux de plus de 1000 UFC/100 mL compromettent tous les usages récréatifs dans ce cours d’eau. La rivière des Hurons constitue également le principal tributaire du lac Saint-Charles, réserve d’eau potable de la Ville de Québec.
Une diagnose réalisée en 2001 a permis de détecter une contamination bactériologique dans le lac Durand. Les stations situées à l’extrémité nord du plan d’eau laissent voir une contamination par les coliformes fécaux, avec des concentrations maximales de 440 UFC/100 ml au mois de juin, soit plus de 2 fois le critère établi pour les eaux de baignade. Ces stations ont été rééchantillonnées en août et présentaient toujours une certaine contamination, quoique de moindre importance (Bolduc, 2002).
Une diagnose ultérieure du lac Durand a été réalisée en 2007 dans le cadre de l’étude limnologique (APEL), mais les coliformes fécaux n’ont alors pas été mesurés. De nouvelles mesures doivent être prises afin de déterminer les taux de coliformes fécaux présents dans le lac à ce jour.
En 2001, la contamination bactérienne semblait provenir du ruisseau se déversant dans le lac. Selon Bolduc, en 2002, “une vérification des installations septiques des résidences situées en bordure de ce cours d’eau devrait donc être effectuée pour réduire la pollution (Bolduc, 2002)”. La municipalité des cantons-unis de Stoneham-et-Tewkesbury a un programme de vérification et de mise aux normes des installations septiques. Nous n’avons toutefois pas d’informations spécifiques pour les mises aux normes effectuées dans ce secteur au cours des dernières années.
À certaines périodes de l’année, la qualité bactériologique du lac Durand ne permet pas la baignade.
En 2010, la médiane des concentrations en coliformes fécaux mesurées dans la rivière Hibou se situait sous le critère de 200 UFC/100 ml toutefois, 40 % des échantillons mesurés l’ont dépassée (APEL, 2011). De plus, le résultat le plus élevé (1600 UFC/100 ml) dépasse le critère de qualité des activités de contact indirect établi à 1000 UFC/100 ml.
Des causes inconnues sont à l’origine de cette tendance à la contamination qui augmente depuis quelques années (APEL, 2011). Les résultats sont à surveiller et les causes seront à documenter éventuellement.
Ces dépassements compromettent les activités de contact primaire.
Des dépassements du seuil des coliformes fécaux de 200 UFC/100 ml ont été observés en 2011 aux trois stations d’échantillonnage de la rivière Noire en période de forte pluie (APEL, 2011). Sur l’ensemble de la période d’échantillonnage, 16 % des échantillons des trois stations ont présenté des concentrations supérieures à 200 UFC/100 ml. De plus, deux échantillons prélevés à la station E11 ont obtenu des concentrations supérieures au seuil de 1000 UFC/100 ml (APEL, 2012).
Les dépassements à la station E11 sont possiblement liés à des fuites des installations septiques en amont (APEL, 2012).
Ces dépassements compromettent tous les usages récréatifs dans ce cours d’eau.
Plus de 50 % des échantillons dépassent le seuil de 200 UFC/100 ml à toutes les stations de la rivière du Cap Rouge entre 2005 et 2010 à l’exception de la station A-1. Ces dépassements atteignent un maximum de 86 % à la station R-2. Aux autres stations du milieu urbain, plus en aval, les concentrations dépassent le critère dans 63 % (R-3) à 79 % (R-5) des cas. En milieu agricole (A-2 à A-6), des dépassements du seuil de 100 UFC/100 ml (pour la protection des activités agricoles) ont eu lieu à toutes les stations dans plus de 50 % des cas. Des dépassements du seuil de 200 UFC/100 ml et de 1000 UFC/100 ml ont été mesurés à toutes les stations (Trépanier, 2011).
Une caractérisation des tronçons de cours d’eau en milieu agricole, réalisé en 2005 par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), a permis d’identifier certaines situations problématiques. Certaines peuvent être à l’origine de la contamination aux coliformes fécaux dans la rivière du Cap Rouge. Ainsi, le MAPAQ a observé des amas de fumier aux abords de cours d’eau et 7 536 mètres de cours d’eau donnant accès aux animaux de ferme (CBRCR, 2009) .
Les coliformes fécaux en milieu urbain pourraient également provenir des eaux usées. En effet, les volumes excédentaires d’eaux usées du secteur ouest de la Ville de Québec sont évacués vers la rivière du Cap Rouge via des ouvrages de surverses (trop-pleins) qui sont aménagés en cas de débordements du système d’épuration des eaux usées (CBRCR, 2009).
Les systèmes d’assainissement autonomes non conformes et les surverses d’égouts sanitaires vers le réseau pluvial sont également des sources de coliformes fécaux potentielles. Cependant, des relevés de qualité de l’eau des exutoires d’eaux pluviales seraient nécessaires afin d’évaluer l’impact potentiel de ces éléments sur la qualité de l’eau de la rivière du Cap Rouge (Roche, 2011a; Roche, 2011b).
En ce qui a trait à la zone plus agricole du bassin versant, le seuil de 100 UFC/100 ml pour les coliformes fécaux a été fixé pour la protection des eaux à des fins agricoles (irrigation) par le gouvernement du Québec. Cette limite permettrait d’éviter la contamination des humains et des animaux qui consommeraient ces cultures crues. Or, aux stations A-1 et A-2, ce critère est dépassé à quelques reprises. Toutefois, selon le portait du bassin versant de la rivière du Cap Rouge (CBRCR, 2009), il n’y a aucun prélèvement autorisé ou connu dans la rivière du Cap Rouge.
Les dépassements du seuil de 200 UFC/100 mL compromettent les activités de contact primaire avec l’eau comme la baignade dans la rivière du Cap Rouge. Si l’embouchure de la rivière du Cap Rouge était utilisée comme plage publique, la qualité de son eau ne respecterait pas les critères de qualité pour la baignade.
Les activités de contact secondaire comme le canotage peuvent tout de même y être pratiquées. D’ailleurs, le parc nautique de Cap Rouge est utilisé par plus de 2700 personnes chaque année pour des activités nautiques en plus des pêcheurs qui sont présents à l’occasion à l’embouchure de la rivière (CBRCR, 2009).
Les concentrations médianes des coliformes fécaux entre 1998 et 2010 se rapportent à la classe satisfaisante de la qualité de l’eau pour l’IQBP (201-1000 UFC/100 ml). Toutefois, à l’exception d’une station (STBP-01), 70 % des concentrations mesurées dépassent le critère d’activité de contact direct établi à 200 UFC/100 ml. De plus, quelques dépassements du seuil de contact indirect (1000 UFC/100 ml) ont aussi été observés à six stations d’échantillonnage (Martineau et Bonin, 2001; Ville de Québec, 2010). Ces fréquences de dépassement peuvent effectivement être jugées préoccupantes.
En 2011, des concentrations importantes de coliformes fécaux ont été mesurées à deux stations sur la rivière Beauport (Turmel, 2012). L’IQBP6 a été calculé et la qualité de l’eau est jugée douteuse, le paramètre déclassant étant les coliformes fécaux. De plus, toutes les mesures de coliformes fécaux sont supérieures à 200 UFC/100 ml. Un maximum de 6000 UFC/100 ml a pu être détecté à la station du parc Chabanel (Turmel, 2012).
En 2001, il a été établi que les émissaires pluviaux contaminent de façon importante l’eau de la rivière Beauport. Le rapport Qualité des eaux des rivières (CUQ, 2001) a montré que les conduites pluviales entre le boul. Rochette (maintenant Louis XIV) et l’embouchure sont contaminées par des branchements croisés ou par d’autres sources. Neuf conduites pluviales dépassaient 1 000 org./100 ml au moins une fois entre 1998 et 2001 (CUQ, 2001, p. 35)
En 2011, le pic de dépassement en coliformes fécaux à la station 05400003 (de Broqueville) a eu lieu par temps de pluie (>6000 UCF/100ml), et les pics de la station 05400004 (parc Chabanel) ont lieu par temps sec (>6000 UFC/100 ml et 4300 UFC/100 ml). Des branchements croisés sont soupçonnées pour les dépassements à la station de Broqueville en temps de pluie. Lors de périodes particulièrement sèches, n’ayant pas assez de débit pour se vider, les branchements croisés peuvent entraîner l’accumulation de contaminants dans un réseau pluvial asséché. C’est lors d’une pluie que ces contaminants sont acheminés par le réseau pluvial à la rivière (Chouinard, 2012). Seul un ouvrage de surverse est localisé en amont de la station Chabanel. Un événement de débordement à cette station correspond à un pic de coliformes lors d’un échantillonnage par temps sec en raison d’un nettoyage du poste de pompage ayant été obstrué (Ville de Québec, 2012b). Tous les autres dépassements par temps de pluie ne correspondent pas à des débordements enregistrés des ouvrages de surverses. Tel que mentionné, ceux-ci peuvent aussi être indicatifs de branchements croisés en amont de la station d’échantillonnage. En ce qui a trait aux branchements croisés, une équipe du service de l’environnement de la Ville de Québec se consacre à temps plein au projet (Turmel, 2012).
Les dépassements du seuil de 200 UFC/100 mL compromettent les activités de contact primaire avec l’eau comme la baignade. Ceux de plus de 1000 UFC/100 mL compromettent tous les usages récréatifs dans ce cours d’eau.
Les concentrations en coliformes fécaux ont été mesurées en 2000, 2001 et 2009 dans le lac Saint-Augustin et ses tributaires. Presque tous présentaient des dépassements du critère de 200 UFC/100 ml et certains dépassaient les 1000 UFC/100 ml dont le marais Artimon (temps sec). Il y a donc une contamination bactériologique importante des tributaires du lac Saint-Augustin (Bergeron et al., 2002; Martineau, 2009).
Les causes de la contamination n’ont pas été identifiées au moment de la diagnose du lac en 2000 et 2001. En 2009, la concentration élevée en coliformes fécaux observée par temps sec au marais Artimon révèle la possibilité de branchements croisés ayant subsisté aux mesures correctives effectuées auparavant (Martineau, 2009). De plus, le ruisseau à la station T7 a déjà démontré en 2007 une forte contamination qui provenait du côté nord-ouest du Lac (Martineau, 2009).
La baignade est restreinte par cette contamination en coliformes fécaux.
En 2009, des concentrations en coliformes fécaux supérieures à 200 UFC/100 ml ont été détectées dans 6/8 échantillons. En outre, trois des échantillons présentaient des concentrations supérieures à la limite de détection de l’appareil utilisé pour les analyses (2424 UFC/100ml). Les résultats de la campagne 2013 n’ont pas encore été analysés.
Les concentrations supérieures à 2424 UFC/100 ml ont été mesurées par temps de pluie. Au début des années 2000, un problème de contamination des conduites pluviales avait été détecté lors d’une campagne d’échantillonnage de la Communauté urbaine de Québec (Martineau et Bonin, 2001). La CAGEQ pointe également du doigt la présence des canards (CAGEQ, 2009).
Les dépassements du seuil de 200 UFC/100 mL compromettent les activités de contact primaire avec l’eau comme la baignade. Ceux de plus de 1000 UFC/100 mL compromettent tous les usages récréatifs dans ce cours d’eau.
La qualité bactériologique aux 4 stations près de la prise d’eau de Sainte-Foy en 2000 et 2001 est généralement bonne, malgré plusieurs dépassements des seuils de 200 UFC/100 ml et 1000 UFC/100 ml (Hébert et Belley, 2005). Celle-ci est demeurée constante d’après un bilan couvrant la période de 1995 à 2006 (Hébert, 2006).
La mise en service des stations d’épuration de la Ville de Québec a contribué à l’amélioration de la qualité des eaux du fleuve Saint-Laurent en bordure de Québec. Toutefois, les dépassements en coliformes fécaux observés en 2000-2001 sont le fait des débordements des réseaux d’égouts survenant par temps de pluie. Ceux-ci peuvent entraîner une contamination le long des rives (Hébert et Belley, 2005). Une certaine contamination pourrait également provenir de l’amont.
Le critère de qualité applicable pour l’eau brute destinée à l’approvisionnement en eau potable aux endroits où il y a un traitement complet, c’est-à-dire : floculation, filtration et désinfection est de 1000 UFC/100 ml. Ce critère n’était alors pas respecté en tout temps à l’usine de Sainte-Foy. Il serait pertinent de savoir si, à ce jour, les normes pour l’approvisionnement en eau brute à l’usine de traitement de l’eau potable de Sainte-Foy sont respectées.
La moyenne géométrique saisonnière des concentrations en coliformes fécaux mesurée à la plage Jacques-Cartier et aux Battures de Beauport en 2009 correspond à la classe de qualité passable (de 101 à 200 UFC/100 ml). Toutefois, ces sites présentent un bon potentiel pour la baignade puisque 70 % des échantillons prélevés présentait des concentrations de qualité bonne ou passable où la baignade aurait été sécuritaire (Hébert, 2010). D’ailleurs, cette moyenne respecte aussi le critère de qualité du MDDELCC pour tous les usages de l’eau. Le site de l’Anse au Foulon présente quant à lui un très bon potentiel pour la baignade puisque 80% du temps les concentrations en coliformes fécaux mesurées auraient été sécuritaire pour la baignade (Hébert, 2010). Ce potentiel de baignade constitue une amélioration par rapport aux années précédentes.
Si la plupart des sites échantillonnés pour les plages affichent un bon potentiel de baignade, les données montrent également que la qualité bactériologique des eaux du fleuve est variable d’une année à l’autre et demeure dépendante de la fréquence, de l’intensité des précipitations et des débordements des réseaux d’égouts qui y sont liés (Hassein-Bey, 2011).
La qualité de l’eau aux endroits où un site potentiel de plage est identifié est à surveiller, mais la baignade n’est pas compromise à ces endroits. Il est à noter que cette activité n’a toujours pas été mise en place.
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Mis à jour le 28 août 2015