Cette section du portrait porte sur les représentations sociales et les préoccupations de la population quant à l’eau et au territoire. Les données sont basées sur un sondage réalisé par l’OBV de la Capitale qui a circulé entre le 20 juillet et le 2 octobre 2012. Ce sondage visait à dresser le portrait social de l’eau. Pour connaître la méthodologie du sondage, cliquez ici.
Au total, 178 personnes résidant à l’intérieur de la zone ont répondu au sondage. La plupart des répondants sont résidents de Québec (63,5 %). Aucun répondant n’est résident des municipalités de Sainte-Brigitte-de-Laval, Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Shannon ou de la réserve amérindienne de Wendake.
La plupart des répondants au sondage étaient âgés de 26 à 65 ans et avaient complété des études postsecondaires. Une majorité de répondants détient un diplôme de niveau universitaire.
Une grande proportion de répondants au sondage était des travailleurs salariés (52 %) ou des résidents permanents (48 %). Il est à noter qu’à la question sur les occupations, plusieurs réponses étaient possibles.
Près des deux tiers des répondants ne demeurent pas en bordure d’un cours d’eau (62%). Ceux qui demeurent en bordure d’un cours d’eau (38%) sont situés majoritairement aux abords du lac Saint-Augustin, des rivières Saint-Charles, du Cap Rouge et du fleuve Saint-Laurent.
En dehors des journaux locaux, les médias accordent peu de place aux acteurs de l’eau. Un nombre restreint d’articles de journaux, de nouvelles et de reportages sont axés sur les événements liés à la gestion de l’eau. Pourtant, un nombre important d’organismes travaillent principalement sur la gestion de l’eau ou en parallèle avec d’autres activités. Cliquez ici afin d’en connaître plus sur les différents acteurs de l’eau.
Les répondants au sondage sont impliqués à 61,2 % dans un organisme, une société ou une association de gestion de l’eau. Un peu plus de la moitié des répondants (56,2 %) a déjà participé à une rencontre ou à une consultation publique ayant pour objet une problématique de gestion de l’eau. Ces résultats sont potentiellement liés à la méthode de diffusion du sondage.
Ainsi, une grande proportion de répondants (70,8 %) est consciente de l’existence du nombre important d’acteurs œuvrant dans la gestion de l’eau. Toutefois, malgré la participation des répondants à des organismes et à des consultations publiques, plus de la moitié d’entre eux (57,9 %) ne croient pas que les acteurs permettent un bon échange d’information entre eux et avec la population. Un plus important travail de sensibilisation et de vulgarisation auprès de la population pourrait contribuer à atténuer cette perception.
Les réserves totales d’eau sur la planète sont si importantes qu’elles pourraient être considérées comme inépuisables. Toutefois, l’eau potable doit se trouver à certains endroits précis pour pouvoir être utilisée par l’être humain. Les réserves d’eau douce varient dans le temps et en fonction de l’endroit où l’on se trouve sur la planète. Certaines régions du globe ne parviennent pas à subvenir aux besoins en eau potable de toute la population.
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) considère pour ces raisons que l’eau est une ressource limitée (UNESCO, 2013). Il n’est pas tout à fait juste de dire qu’il s’agit d’une ressource inépuisable. Peu de répondants au sondage croient que l’eau est inépuisable. Selon les résultats du sondage, la population de notre territoire est consciente que la ressource est limitée.
L’eau circule continuellement entre l’atmosphère et la Terre par évaporation, transpiration, condensation, précipitations, ruissellement, percolation, etc. C’est le cycle de l’eau ou le cycle hydrologique que l’on peut voir sur l’illustration ci-contre.
L’eau peut être contaminée pendant un certain temps par différents polluants, mais elle est pourtant une ressource renouvelable; elle n’est pas détruite par les activités de l’être humain. Elle revient toujours sur Terre, sous forme de précipitations.
Sur la question de l’aspect renouvelable et limité des ressources en eau, les perceptions de la population sont justes, dans l’ensemble. Une proportion non négligeable des répondants au sondage (78,9 %) sait que l’eau est une ressource renouvelable et la majorité des répondants (91 %) est consciente que l’eau n’est pas une ressource inépuisable. On peut donc dire en effet que, selon les résultats du sondage, la population du territoire de l’OBV de la Capitale est consciente que l’eau est disponible en quantité limitée, mais qu’il s’agit tout de même d’une ressource renouvelable. Un peu plus du cinquième des répondants (21,1 %) croit cependant que l’eau n’est pas une ressource renouvelable.
Certaines problématiques ont été identifiées dans le cadre du diagnostic du plan directeur de l’eau de l’OBV de la Capitale. Le sondage a permis de mesurer la perception des répondants par rapport à certaines problématiques, qu’elles soient présentes ou non sur le territoire.
En ce qui concerne certaines problématiques reliées à la qualité de l’eau et des écosystèmes sur le territoire, une faible proportion de répondants ignore leur présence. Le tableau suivant résume la liste des problématiques identifiées au diagnostic et les proportions de répondants selon leur connaissance ou leur ignorance sur l’existence de la problématique. En cliquant sur la problématique, vous pouvez accéder à la page du diagnostic qui y est associée.
Problématique identifiée au diagnostic |
Proportion de répondants ne connaissant pas l’existence de la problématique[1] |
Proportion de répondants connaissant l’existence de la problématique [2] |
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Érosion des berges ou glissement de terrain | 8% | 79% |
Couleur trouble et brune (matière en suspension) de l’eau de surface (lacs ou rivières) | 17% | 69% |
Présence d’algues bleu-vert (cyanobactéries) | 11% | 75% |
Prolifération excessive des plantes aquatiques et des algues (eutrophisation) | 13 % | 74% |
Dégradation des habitats aquatiques pour la flore et la faune | 7% | 79% |
Dégradation ou perte de milieux humides | 13% | 74% |
Présence d’espèces exotiques, envahissantes ou nuisibles | 21% | 65% |
Espèces menacées de disparition ou dans une situation de vulnérabilité | 21% | 65% |
n.b. : Les pourcentages additionnés ne donnent pas 100% en raison du fait que quelques répondants au sondage n’ont pas répondu à cette question. Les pourcentages donnés correspondent au pourcentage du nombre total de répondants au sondage.
En ce qui concerne les problématiques reliées aux enjeux Quantité et Sécurité, les tendances sont moins claires. En ce qui concerne les inondations, 71 % des répondants au sondage sait que cette problématique existe sur le territoire. Pour ce qui est de la problématique de l’approvisionnement insuffisant en eau potable, 48 % des répondants au sondage n’en sont pas conscients ou ne le savent pas.
Problématique identifiée au diagnostic |
Proportion de répondants ne connaissant pas l’existence de la problématique[1] |
Proportion de répondants connaissant l’existence de la problématique [2] |
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Inondation | 15% | 71% |
Approvisionnement insuffisant en eaux potable | 48% | 38% |
n.b. : Les pourcentages additionnés ne donnent pas 100% en raison du fait que quelques répondants au sondage n’ont pas répondu à cette question. Les pourcentages donnés correspondent au pourcentage du nombre total de répondants au sondage.
Les problématiques relatives à l’accessibilité aux cours d’eau sont également bien connues des répondants au sondage. Par exemple, plus de 75 % des répondants au sondage sait que la qualité de l’eau ne permet pas la pratique d’activités récréatives sur tous les plans d’eau du territoire.
Problématique identifiée au diagnostic |
Proportion de répondants ne connaissant pas l’existence de la problématique[1] |
Proportion de répondants connaissant l’existence de la problématique [2] |
---|---|---|
Accessibilité limitée aux plans d’eau (parcs, quais, descentes de bateau) | 34% | 53% |
Insalubrité de l’eau pour les activités nautiques et la baignade | 8% | 79% |
Conflit d’usage (achalandage vs quiétude, etc.) | 36% | 51% |
n.b. : Les pourcentages additionnés ne donnent pas 100% en raison du fait que quelques répondants au sondage n’ont pas répondu à cette question. Les pourcentages donnés correspondent au pourcentage du nombre total de répondants au sondage.
[1] Somme des répondants ayant coché « Je pense que ce problème n’existe pas à l’intérieur du territoire de l’OBV de la Capitale » et « Je ne pense pas que ce problème existe »[2] Somme des répondants ayant coché « Ce problème m’affecte personnellement dans mes activités » et « Ce problème ne m’affecte pas, mais représente un problème à l’intérieur du territoire de l’OBV de la Capitale »
Parmi les problématiques listées dans l’ensemble des trois tableaux précédents, les répondants devaient identifier celles qui leur semblait les plus importantes, de la première à la troisième en importance. La figure suivante présente les proportions de répondants pour chaque problématique en fonction de la plus importante à la moins importante. Ainsi, la présence d’algues bleu-vert (cyanobactéries) est la problématique la plus importante selon 11,2 % des répondants au sondage. La dégradation des habitats aquatiques pour la flore et la faune est la deuxième problématique la plus importante selon 12,9 % des répondants. La dégradation ou la perte de milieux humides occupe la deuxième position pour la deuxième problématique en importance avec 12,4 % des répondants. La dégradation des habitats aquatiques pour la flore et la faune est également la troisième problématique la plus importante selon 8,4 % des répondants.
Le paysage riverain est une question importante lorsqu’on aborde le sujet de la gestion de l’eau. Les bandes riveraines jouent un rôle important de protection de l’écosystème riverain et aquatique. Dans bien des cas, lorsqu’un milieu urbanisé borde un plan d’eau, les berges se trouvent dans un état de dégradation plus ou moins avancé. Pour en savoir plus sur cette problématique, cliquez ici.
La renaturalisation ou la revégétalisation de bandes riveraines sert à restaurer les fonctions et les rôles de la bande riveraine. Il s’agit alors d’implanter des végétaux (arbres, arbustes ou herbacées) en bordure du littoral du cours d’eau.
Le sondage a permis de vérifier quelle importance accordent les répondants à diverses caractéristiques paysagères dans le contexte d’un aménagement riverain.
Selon les répondants au sondage, les caractéristiques paysagères les plus importantes à considérer dans le contexte d’un projet d’aménagement riverain (1re position) sont le recouvrement par la végétation, pour 49 % des répondants, ainsi que la nature et le type d’aménagement du talus et de la berge, pour 28 % des répondants et la diversité longitudinale, pour 21 % des répondants.
En deuxième position, la caractéristique paysagère la plus retenue est le degré d’artificialisation des matériaux constitutifs de la berge, avec 24 % des répondants.
La pente ou l’inclinaison de la berge ressort comme étant la caractéristique la plus choisie en troisième position par les répondants (19 %).
Aucune caractéristique n’a été sélectionnée en priorité par les répondants pour les positions 4 et 5. Pour la sixième position, le choix le plus sélectionné par les répondants est la hauteur apparente de la berge.
Les répondants au sondage semblent donc accorder de l’importance à un aménagement de type naturel avec une diversité de végétaux qui recouvre la totalité ou presque de la superficie de la bande riveraine.
Comme le démontre le sondage, l’étalement urbain sous forme de développement domiciliaire et la déforestation sont les éléments qui altèrent le plus le paysage riverain selon les répondants. En effet, pour chacun de ces éléments, 43% des répondants leur ont donné le premier ordre d’importance parmi tous les éléments mentionnés qui altèrent le paysage riverain.
En somme, les répondants identifient bien les enjeux reliés à l’importance d’un aménagement riverain qui permet à la bande riveraine de remplir ses fonctions écologiques et les causes de la dégradation des bandes riveraines.
Le sondage a également permis de mesurer l’importance pour les répondants de préserver le paysage riverain ainsi que les bénéfices personnels retirés par les répondants d’un paysage riverain préservé. Les réponses à ces questions ont été partagées en deux groupes de répondants : ceux qui résident en bordure d’un cours d’eau et ceux qui ne résident pas en bordure d’un cours d’eau.
Pour 98 % des répondants à la question, la préservation du paysage riverain représente une préoccupation. Pour la totalité des répondants qui résident en bordure d’un cours d’eau, soit 35 % des répondants au sondage, la préservation du paysage riverain représente une préoccupation.
Par contre, en ce qui concerne les répondants qui ont répondu que le paysage riverain ne représentait pas une préoccupation pour eux, la totalité de ces répondants ne réside pas en bordure d’un cours d’eau.
Les proportions de répondants selon l’importance accordée aux bénéfices personnels retirés d’un paysage riverain préservé ont été réparties en fonction que les répondants résidaient oui ou non en bordure d’un cours d’eau.
Pour une proportion plus importante de répondants résidant en bordure d’un cours d’eau, chacun des bénéfices s’est vu octroyer la première position en importance.
Pour une proportion plus importante de répondants qui ne réside pas en bordure d’un cours d’eau, le sentiment d’habiter un milieu naturel sain (28 %) et la beauté des lieux (25 %) occupent la première position en importance, la quiétude et l’espace occupent la deuxième position pour une proportion plus importante de répondants (20 %) et finalement la possibilité de pratiquer des activités et des loisirs occupe la quatrième position en importance pour une proportion plus importante de répondants (21 %).
En définitive, certains bénéfices sont moins marqués pour les répondants qui ne résident pas en bordure d’un cours d’eau. La possibilité de pratiquer des activités et des loisirs est notamment moins ressentie par ces répondants qui, dans une plus grande proportion, ont placé ce bénéfice en quatrième position.
Le sondage a permis de mesurer l’importance des enjeux pour les cours d’eau du territoire. Les enjeux qui ont été présentés sont les suivants:
Plus de la moitié des répondants au sondage a identifié trois enjeux comme étant très importants: tout d’abord, la qualité de l’eau avec 81 % des répondants, ensuite, la quantité de l’eau disponible pour l’approvisionnement en eau potable et les réserves écologiques, avec 66 % des répondants et finalement, la santé des écosystèmes avec 60 % des répondants.
Une majorité de répondants au sondage a identifié la sécurité comme un enjeu très important avec 40 % des répondants au sondage.
L’accessibilité et la culturalité occupent respectivement les 2e et 3e rangs en importance.
Différentes mesures règlementaires, fiscales ou autres peuvent être prises afin de répondre aux problématiques identifiées dans le plan directeur de l’eau. L’efficacité de ces mesures reste à démontrer. Toutefois, l’adhésion de la population à l’implantation de ces mesures révèle une tendance quant à l’adhésion de la population aux enjeux et à la poursuite des objectifs du Plan directeur de l’eau.
Le graphique ci-dessus montre le pourcentage de répondants au sondage selon leur niveau d’adhérence à différentes de ces mesures. Il en ressort que :
Ces résultats montrent une tendance de la population à accepter certaines mesures qui peuvent s’avérer contraignantes afin de s’attaquer à certaines problématiques liées à l’eau. Les mesures les plus impopulaires sont les mesures fiscales qui toucheraient l’ensemble de la population soit l’utilisation de compteurs d’eau pour laquelle 22 % de répondants au sondage sont en désaccord et l’instauration d’une taxe spéciale sur les bouteilles d’eau (16 % de désaccord). La dernière mesure fiscale, des amendes plus sévères pour le gaspillage d’eau, a suscité le désaccord de seulement 5 % des répondants au sondage. Cette mesure ne toucherait toutefois pas l’ensemble de la population, seuls les plus délinquants, ce qui peut expliquer une adhésion plus importante à cette mesure fiscale par rapport aux autres.
Le sondage a permis de constater que l’approvisionnement en eau potable est un enjeu important pour les répondants et que la problématique de l’approvisionnement en eau potable est connue d’une proportion importante de répondants. Il peut être intéressant d’analyser cette préoccupation en mettant en relation la prise de conscience vis-à-vis de la problématique de l’approvisionnement insuffisant en eau potable et différents usages de l’eau et leur fréquence par les répondants. Ainsi, on peut vérifier si le fait de connaître la présence de la problématique sur le territoire provoque une prise de conscience suffisante pour qu’elle se reflète dans les habitudes de consommation, autrement dit : y’a-t-il une adéquation entre la prise de conscience et l’action?
La problématique de l’approvisionnement insuffisant en eau potable est connue ou vécue personnellement par 38 % des répondants au sondage. De ce nombre, 12 % effectue l’arrosage et l’entretien extérieur de la pelouse, du jardin, de la piscine, le lavage de la voiture, etc. avec de l’eau du robinet. Ainsi, le fait de savoir que l’approvisionnement en eau potable est parfois insuffisant n’empêche pas tous les usagers de la ressource de s’en servir pour l’arrosage et l’entretien extérieur à même l’eau du robinet. La proportion demeure cependant très faible.
Le sentiment d’appartenance et les liens culturels avec l’eau sont des variables culturelles influencées par différents facteurs. Certaines questions au sondage explorent quelques uns de ces facteurs :
Une majorité de répondants (39 %) au sondage affirme que les différents aménagements des milieux riverains facilitent l’accès au plan d’eau et la pratique d’activités récréatives. Cependant, près du quart des répondants affirme qu’ils les restreignent, ce qui demeure une proportion importante. Une plus grande proportion encore (32 %) dit l’ignorer. Il s’agit d’un indicateur sur la proportion de répondants qui ne pratiquent pas d’activité en lien avec les plans d’eau.
Les usages en lien avec les plans d’eau ainsi que la fréquence des visites sont des éléments qui peuvent évoluer avec le temps. Pour 35 % des répondants au sondage, la nature des usages des différents plans d’eau sur le territoire de l’OBV de la Capitale a changé depuis les dernières années. Aussi, pour 31 % des répondants au sondage, la fréquence des visites des différents plans d’eau sur le territoire de l’OBV de la Capitale a augmenté ces dernières années, mais pour 9 % elle a diminué. Les raisons données par les répondants pour les changements de la fréquence des visites ont été regroupées en différentes catégories. Il est possible de noter que l’amélioration des aménagements riverains tels que la restauration des rives de la rivière Saint-Charles ou encore la promenade Samuel de Champlain a eu un impact sur la fréquentation de plusieurs répondants au sondage. On peut voir également que pour une certaine part des répondants, la détérioration de la qualité du milieu et les conflits d’usages (1 répondant) peuvent jouer un rôle négatif sur leur fréquentation.
Pour une majorité de répondants, l’accès ou l’utilisation d’un plan d’eau fait partie de leur patrimoine ou de leur culture collective (tradition familiale ou communautaire de pêche ou de fréquentation d’un plan d’eau). Cet aspect constitue notamment un très bon indicateur du sentiment d’appartenance de la population aux plans d’eau.
Pour terminer, le portrait social a permis de caractériser sommairement les usages de l’eau faits par les répondants au sondage. Ces usages peuvent être classés en différentes catégories : les usages domestiques, municipaux, industriels et commerciaux, et les activités récréatives.
Une faible proportion de répondants (14 %) utilise l’eau du robinet plusieurs fois par semaine pour l’arrosage et l’entretien à l’extérieur. Par contre, une forte majorité (68 %) l’utilise à l’occasion, soit de quelques fois par année à quelques fois par mois. Peu ne l’utilisent jamais (11 %).
En ce qui concerne l’arrosage et l’entretien extérieur avec l’eau pluviale récupérée, cette habitude a été prise par 37 % des répondants au sondage et la fréquence varie de quelques fois par année à quotidiennement.
Pour ce qui est de la captation de l’eau, 16 % des répondants au sondage y ont recours de quelques fois par année à quotidiennement à des fins d’irrigation de leur terrain et 5 % y ont recours à des fins municipales, industrielles ou commerciales.
Une très forte proportion de répondants au sondage (84 %) consomme quotidiennement l’eau du robinet alors que seulement 14 % consomme quotidiennement de l’eau en bouteille.
Les activités récréatives ont également été sondées chez les répondants. Une forte proportion (65 %) ne se baigne jamais ou rarement dans les lacs et les cours d’eau. Par contre, cette proportion chute à 20 % lorsqu’il est question de la fréquentation de sites aménagés en milieu riverain, 42 % des répondants au sondage font cette activité quotidiennement ou quelques fois par semaine.
La pratique d’activités nautique est pratiquée par 67 % des répondants au sondage de quelques fois par année (34 %) à quotidiennement (4 %). La pêche est pratiquée par 39 % des répondants au sondage, de quelques fois par année (26 %) à quotidiennement (1 %).
ENVIRONNEMENT CANADA. 2011. Le cycle hydrologique. En ligne: http://www.ec.gc.ca/eau-water/default.asp?lang=Fr&n=23CEC266-1. Consulté le 19 février 2013.
UNESCO. 2013. World water day 2013, International year of water cooperation. En ligne: http://www.unwater.org/water-cooperation-2013. Consulté le 18 février 2013.
Mis à jour le 20 janvier 2013